La course de chevaux, 1948, linogravure, épreuve d'essai, 18 x 14 cm (Photo: J. Bélat). La course de chevaux, 1948, linogravure, épreuve d'essai, 18 x 14 cm (Photo: J. Bélat). Le grain de sénevé, 1959, lithographie, 49.5 x 39 cm (Photo: J. Bélat). Le grain de sénevé, 1959, lithographie, 49.5 x 39 cm (Photo: J. Bélat). Hiver, 1970, sérigraphie, 75 x 90 cm (Photo: J. Bélat). Hiver, 1970, sérigraphie, 75 x 90 cm (Photo: J. Bélat).

Coghuf-Estampes

Au cours de sa carrière, il réalise plusieurs dizaines de gravures, en utilisant entre autres techniques l’eau-forte, la linogravure ou la lithographie. Les sujets choisis, similaires à ceux de la production picturale de l’artiste, reflètent ses préoccupations sociales. Lors de ses séjours à Paris, le jeune artiste effectue avec une grande économie de moyens – mais non sans sens de la caricature – des portraits de prostituées. Dans la crise des années 1930, il est également sensible aux regroupements d’ouvriers et aux discours révoltés qui leur sont servis. Une fois établi aux Franches-Montagnes, il apprécie les scènes campagnardes et la vie simple du monde rural. Dès le milieu des années 1950, il s’essaie à l’abstraction, sans jamais renoncer au mode figuratif. Dans les années 1950-1960, des affiches traduisent son engagement politique en faveur de la défense de sa terre d’adoption. L’œuvre gravé de Coghuf révèle la vigueur du trait, l’équilibre de la composition et une grande force esthétique.

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